

La liposuccion du Mont de Vénus, également connue sous le nom de liposuccion du pubis, est une intervention de chirurgie esthétique qui permet de remodeler cette zone intime. Lorsque cette partie du corps présente un excès de graisse, elle peut créer un volume disgracieux visible sous les vêtements, provoquant un complexe ou une gêne esthétique et fonctionnelle.
La chirurgie du Mont de Vénus combine souvent deux techniques : la liposuccion, pour extraire la graisse en excès, et le lipofilling, pour réinjecter cette graisse dans une autre zone du corps (souvent les grandes lèvres, les fesses ou les seins), permettant une mise en valeur harmonieuse de la silhouette.
Le Mont de Vénus est la zone située au-dessus des organes génitaux féminins, au niveau du pubis. Chez certaines femmes, cette région peut devenir proéminente à cause d’un excès graisseux dû à :
La liposuccion permet de retirer la graisse localisée à l’aide de canules fines, redonnant un aspect plus plat, naturel et esthétique à cette zone. Cette chirurgie intime est de plus en plus courante car elle permet non seulement de retrouver confiance en soi, mais aussi d’améliorer le confort vestimentaire.
Le lipofilling consiste à réutiliser la graisse extraite par liposuccion pour la réinjecter dans une autre partie du corps. Dans le cadre de la chirurgie du Mont de Vénus, cette graisse peut être utilisée pour :
Cette technique est naturelle, sans corps étranger ni prothèse, et utilise la graisse autologue (celle de la patiente elle-même), ce qui réduit les risques de rejet.
Avant toute intervention, une ou deux consultations avec un chirurgien plasticien sont nécessaires. Celui-ci évalue :
Il peut également demander des examens sanguins et un électrocardiogramme, surtout si une anesthésie générale est envisagée.
Un liquide contenant un anesthésiant local et un vasoconstricteur est injecté pour faciliter l’aspiration de la graisse et limiter les saignements.
À l’aide de micro-canules, la graisse est aspirée avec précision pour sculpter la zone pubienne. Le chirurgien veille à respecter l’harmonie naturelle de la silhouette.
La graisse est centrifugée ou filtrée afin de ne conserver que les cellules graisseuses viables.
La graisse purifiée est injectée dans les zones ciblées à l’aide de micro-canules, avec un souci de précision et de symétrie.
La liposuccion du pubis est recommandée aux femmes qui :
Bien que rares, certaines complications peuvent survenir :
Un bon choix du chirurgien et le respect des consignes post-opératoires réduisent considérablement ces risques.
Le tarif varie selon plusieurs critères : la quantité de graisse à retirer, le lipofilling associé, le type d’anesthésie et la clinique. À titre indicatif :
Ces prix peuvent différer selon le pays. En Tunisie, les tarifs sont nettement plus avantageux que ceux pratiqués en France, en Suisse ou au Canada, tout en maintenant un haut niveau de qualité médicale.
La liposuccion du pubis est envisageable à partir de 18 ans, à condition que le développement corporel soit complet et que la patiente soit en bonne santé. La majorité des femmes y ont recours à partir de 30 ans, souvent après des grossesses ou des variations de poids. Une consultation médicale permet d’évaluer la pertinence de cette chirurgie selon la morphologie, les attentes et les contre-indications potentielles.
Non, les cicatrices sont minimes et discrètes. Elles mesurent quelques millimètres, car les canules utilisées pour aspirer la graisse sont très fines. Les incisions sont généralement placées dans des plis naturels ou dans la pilosité pubienne, ce qui les rend quasiment invisibles après cicatrisation. Avec de bons soins post-opératoires, elles deviennent très peu perceptibles avec le temps.
Le volume de graisse retiré dépend de l’importance de l’excès. En général, entre 50 et 200 ml de graisse sont aspirés. L’objectif n’est pas de retirer toute la graisse, mais de retrouver une forme naturelle et harmonieuse. Le chirurgien veille à respecter un certain volume pour éviter un effet « creux » ou une tension de la peau.
Oui, c’est fréquent. La liposuccion du Mont de Vénus peut être combinée avec une liposuccion abdominale, une abdominoplastie, un lifting du pubis ou un lipofilling des fesses ou des seins. Cela permet de traiter plusieurs zones en une seule intervention et d’optimiser la silhouette globale. Le chirurgien évaluera la faisabilité de cette combinaison selon l’état de santé et les attentes.
Oui, le résultat est durable à condition de maintenir un poids stable. Les cellules graisseuses éliminées ne se régénèrent pas. En cas de prise de poids importante, la zone peut reprendre du volume, mais cela reste rare si un mode de vie sain est adopté. Pour le lipofilling, une partie de la graisse injectée est naturellement résorbée, mais le volume restant se stabilise au bout de 2 à 3 mois.
Les douleurs sont généralement modérées. Elles se manifestent surtout sous forme de courbatures ou de gêne au niveau de la zone traitée. Des antalgiques simples suffisent à les soulager. La plupart des patientes reprennent leurs activités après quelques jours. L’anesthésie locale permet aussi de réduire les douleurs post-opératoires immédiates.
La convalescence dure entre 3 et 7 jours selon l’ampleur de l’intervention. Il est recommandé de se reposer, d’éviter les efforts physiques et de porter un vêtement compressif pendant 2 à 4 semaines. Les ecchymoses et gonflements disparaissent progressivement. La reprise des rapports sexuels est déconseillée pendant environ 3 semaines pour éviter toute irritation.
Oui. La liposuccion est une solution efficace pour corriger une proéminence du Mont de Vénus post-césarienne, souvent due à une accumulation de graisse ou à une mauvaise rétraction cutanée. Dans certains cas, un lifting pubien peut être associé à la liposuccion si la peau est très relâchée. Le chirurgien évalue la meilleure approche en consultation.
Oui, le lipofilling est une technique sûre lorsqu’elle est pratiquée par un chirurgien qualifié. Elle utilise la graisse autologue (de la patiente elle-même), ce qui limite les risques de rejet ou d’allergie. Toutefois, une partie de la graisse injectée peut être résorbée naturellement. Une seconde séance est parfois nécessaire pour optimiser le volume.
Absolument. Après une perte de poids massive, un excès de graisse et un relâchement cutané peuvent persister au niveau du pubis. La liposuccion permet de retirer les graisses restantes, mais si la peau est très relâchée, un lifting pubien peut être recommandé en complément. Un bilan personnalisé est indispensable pour choisir la meilleure approche.
Oui, c’est l’un des principaux objectifs. En réduisant le volume du Mont de Vénus, le pubis devient plus plat, moins visible sous les vêtements serrés, et plus harmonieux dans l’intimité. Cela peut aussi améliorer la perception de soi, la confiance lors des rapports et le confort quotidien, notamment en maillot ou en lingerie.
Oui, puisque la graisse injectée est naturelle, le résultat est très proche de la texture d’origine. Contrairement aux implants ou aux produits de comblement synthétiques, la graisse autologue ne donne pas un effet « plastique » ou dur. Après cicatrisation, la zone retrouve un toucher souple, homogène et indétectable visuellement.
Il est conseillé d’attendre 3 à 4 semaines avant la reprise d’un sport intensif, notamment ceux qui sollicitent les muscles abdominaux ou la région pelvienne. La marche peut être reprise progressivement après quelques jours. Le respect de ce délai permet une bonne cicatrisation et évite les risques de complications comme les hématomes.
La liposuccion élimine uniquement l’excès de graisse. Le lifting pubien, en revanche, traite un relâchement cutané important en retirant l’excédent de peau. Les deux techniques peuvent être associées si la peau ne se rétracte pas bien après la liposuccion. Le chirurgien évalue la tonicité cutanée lors de la consultation.
En règle générale, cette chirurgie est considérée comme esthétique et n’est donc pas remboursée par la sécurité sociale. Toutefois, dans de rares cas de gêne fonctionnelle (frottement, infection), une prise en charge partielle peut être envisagée après entente préalable avec un médecin conseil. Renseignez-vous auprès de votre chirurgien.