Le remplacement du genou, aussi appelé prothèse totale du genou, est une intervention chirurgicale courante chez les patients souffrant d’arthrose sévère, de polyarthrite rhumatoïde ou de déformations articulaires avancées. Cette opération vise à restaurer la mobilité, soulager la douleur et améliorer la qualité de vie.
Le remplacement du genou consiste à retirer les surfaces articulaires usées (fémur, tibia, rotule) pour les remplacer par une prothèse articulaire en métal et en polyéthylène. Il peut s’agir d’une prothèse totale ou partielle selon l’étendue des lésions.
Types de prothèses de genou :
Cette chirurgie est recommandée lorsque les douleurs articulaires deviennent invalidantes, résistent aux traitements médicaux et réduisent l’autonomie. Les pathologies les plus fréquentes menant à cette opération sont :
L’opération dure en moyenne 1h30 à 2h. Elle est réalisée sous anesthésie générale ou rachianesthésie. Le chirurgien effectue une incision pour accéder à l’articulation, résèque les surfaces osseuses et met en place les implants.
Étapes principales :
L’hospitalisation dure entre 3 et 5 jours. Le patient commence la rééducation du genou très rapidement, dès le lendemain de l’intervention, avec un kinésithérapeute.
Les premiers jours sont consacrés à :
La rééducation est essentielle pour retrouver souplesse et force musculaire. Elle dure généralement entre 6 semaines et 6 mois, selon les cas.
Objectifs de la rééducation :
Des séances en centre de rééducation ou à domicile sont proposées, souvent complétées par de l’auto-rééducation.
Le remplacement du genou permet une réduction significative de la douleur, une amélioration de la mobilité et un retour aux activités quotidiennes. Les résultats sont généralement visibles après 2 à 3 mois.
La durée de vie d’une prothèse du genou est estimée entre 15 et 20 ans, selon le mode de vie, le poids, et la rigueur dans la rééducation.
Comme toute intervention chirurgicale, le remplacement du genou comporte des risques :
Une surveillance médicale et une hygiène stricte sont indispensables pour prévenir ces complications.
La plupart des patients peuvent reprendre des activités sportives douces :
Les sports à fort impact (course, football, ski alpin) sont déconseillés pour préserver la prothèse.
Il n’y a pas d’âge limite strict. Généralement, les patients ont plus de 60 ans, mais une prothèse peut être envisagée plus tôt si les douleurs sont invalidantes et que les traitements médicaux ne suffisent plus. Chez les plus jeunes, le chirurgien évaluera avec prudence le risque d’usure prématurée. Le but est d’améliorer la qualité de vie, retrouver une autonomie et soulager la douleur chronique. Un bon suivi postopératoire et des adaptations du mode de vie permettent souvent de conserver la prothèse pendant de nombreuses années, même chez les patients actifs.
Une prothèse de genou a une durée de vie moyenne de 15 à 20 ans. Cette longévité dépend de plusieurs facteurs : qualité des matériaux, technique chirurgicale, activité physique du patient, poids corporel et respect des consignes de rééducation. Une usure prématurée est possible, mais elle reste rare si le patient évite les traumatismes et les sports à impact. En cas de dégradation, un remplacement de la prothèse (reprise chirurgicale) peut être envisagé. Les modèles actuels sont de plus en plus performants et conçus pour durer.
Dans la majorité des cas, la douleur liée à l’arthrose disparaît après l’intervention. Toutefois, des douleurs postopératoires sont normales les premières semaines. Elles diminuent progressivement avec la rééducation. Certains patients peuvent ressentir une gêne ou une sensibilité au niveau de la cicatrice, surtout par temps froid ou en cas de fatigue. Ces sensations tendent à s’atténuer avec le temps. Une douleur persistante au-delà de 6 mois nécessite une évaluation médicale pour éliminer une complication ou une mauvaise position de la prothèse.
L’intervention de remplacement du genou dure environ 1h30 à 2h. Ce temps peut varier selon la complexité du cas, le type de prothèse utilisée et l’expérience du chirurgien. La préparation en salle d’opération, l’installation du patient et la phase de réveil allongent le temps total passé au bloc opératoire. Après l’opération, le patient est surveillé en salle de réveil pendant 1 à 2 heures avant de regagner sa chambre. La chirurgie est généralement bien tolérée, notamment avec l’utilisation de techniques anesthésiques modernes.
La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 à 5 jours. Elle dépend de l’état général du patient, de la qualité de la récupération initiale et de la disponibilité d’un programme de rééducation. Dans certains cas, notamment en ambulatoire ou en hospitalisation courte, le patient peut sortir plus tôt s’il est autonome. Un suivi médical est assuré après la sortie, soit à domicile avec un kinésithérapeute, soit dans un centre de soins ou de rééducation. Une bonne coordination entre l’équipe médicale et le patient est essentielle pour un retour rapide à l’autonomie.
La reprise de la conduite est possible généralement 4 à 6 semaines après l’opération, selon le côté opéré (jambe droite ou gauche) et la récupération fonctionnelle. Le patient doit être capable de freiner et d’embrayer sans difficulté. Avant de reprendre le volant, il est indispensable d’obtenir l’avis du chirurgien et d’avoir retrouvé une bonne mobilité et des réflexes rapides. Une conduite trop précoce pourrait entraîner un accident. Il est également important de vérifier que votre assurance couvre ce type de situation pendant la période post-opératoire.
La reprise du travail dépend du type d’activité professionnelle. Pour un travail sédentaire (bureau), un arrêt de 6 à 8 semaines est habituel. Pour un emploi plus physique, le délai peut atteindre 3 à 6 mois. Il est primordial de ne pas précipiter le retour au travail, surtout si celui-ci implique des efforts prolongés, la station debout ou la marche fréquente. Une reprise trop rapide peut compromettre les résultats de la chirurgie. Un échange avec le médecin du travail et le chirurgien permet d’organiser un retour progressif dans de bonnes conditions.